3 novembre 2014

S’entourer des bonnes personnes

« Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) » est un letimotiv que j’ai entendu toute ma vie et qui, bien sûr, rassure certaines fois. Mais cette expression prend chaque jour un peu plus son sens, surtout depuis que j’ai quitté mon pays d’origine et encore plus ces derniers mois…

Toute personne qui a vécu l’expatriation s’est retrouvée, à un moment ou à un autre, face à de grands moments de solitude. Et ces moments ne sont pas toujours faciles à gérer. On se retrouve loin de sa famille, de ses amis, ces personnes à qui l’on n’a pas besoin de justifier nos comportements et notre caractère, qui nous acceptent tel(le)s que nous sommes.
A l’étranger, on se retrouve souvent sans repères et il est très facile de s’entourer de personnes qui ne nous conviennent pas du tout.

Juste parce que le besoin d’être entouré(e) prend le dessus.

Le besoin d’échanger, de partager, de discuter, de rire, de partager un bon moment, et le besoin d’être entouré(e) prennent quelquefois, ou souvent, le pas sur les personnes que nous choisissons vraiment de fréquenter.

J’aime généralement fréquenter des personnes de tous milieux, de strates sociales, d’origines diverses, cela me procure une richesse d’entendre tous ces parcours, points de vues et réalités parfois proches, souvent complètement différents.
Mais il y a un choix que je fais dans mes relations, c’est celui d’arrêter les relations toxiques, et ce quelles que soient leur nature, et la durée de la fréquentation. A partir du moment où la relation m’apporte plus de négatif que de positif, voire même que cela me nuit, j’arrête.

Il est tentant d’aller boire un verre ou passer un après-midi avec une personne avec qui nous avons plus ou moins d’affinités, ou voire même qui nous tombe sur les nerfs, juste pour ne pas être seul(e).

Je l’ai fait, et j’ai essayé d’approfondir certaines relations aussi parce que je voulais laisser le bénéfice du doute et parce que s’entourer de personnes qui sont susceptibles de nous ressembler lorsque nous sommes sans repères, peut être rassurant.

Puis à force d’être déçue, ou de ne pas me sentir à ma place, j’ai réalisé l’importance, même la nécessité, de ne m’entourer que de personnes avec qui je m’entends vraiment bien et avec qui je partage des choses en toute sincérité.

Sur certains blogs de voyage on peut lire que des mésaventures entre expats ne sont pas rares. Il existe des personnes qui, même sans s’en rendre compte, profiteront des autres, pour ne pas être seul, pour profiter davantages  financiers, bref par bénéfice et non pas sincérité.

Ouvrir ou fermer la porte ?

Une bonne copine dont je venais à peine de faire la connaissance m’a expliquée un jour que certaines fois elle fermait complètement la porte à certaines relations parce qu’elle réalisait depuis le début que cela ne mènerait nulle part.

Je me suis alors demandée si ce n’était pas passer à côté de relations qui pouvaient se développer. Après tout certaines personnes méritent d’être connues.
Au final, je me rends compte que ma première impression ou du moins ce que j’ai ressenti se confirme très souvent.

Même si cela est difficile, je choisis certaines fois la Solitude avec un grand « S » plutôt que de sortir avec des personnes avec qui je n’accroche pas.

Je termine avec ce qui résume, ce que j’ai ressenti durant les dernières semaines :

« Dans la vie, on partage des moments extra-ordinaires avec les mauvaises personnes, des moments ordinaires avec des personnes spéciales …et finalement il y a des moments extra-ordinaires avec des personnes extra-ordinaires….C’est pour ces moments-là que je poursuis mon voyage »

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Commentaires

Mahmoud
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Bien dit, sert rien n'est plus mal qu'un (e) mauvais (e) ami (e).